John Carney, né en 1972 à Dublin, est un réalisateur et scénariste irlandais de films pour le cinéma et la télévision. Il débuta sa carrière en étant l’auteur de deux courts métrages comiques : Shining star et Hotel. En 1996, il signe son premier long métrage, November afternoon. Pour cette petite production tournée en noir et blanc et présentée en avant-première au Festival de Cork, il se voit décerner par l’Irish Times le prix du meilleur film.
John Carney se montre également actif à la télévision. En 1998, l’Irish Times lui attribue le prix du meilleur téléfilm de l’année pour Just in time, qu’interprètent Frances Barber et Gerard McSorley.
En 1999, il écrit et met en scène Park, un film traitant d’un cas de pédophilie en Irlande. Il enchaîne en 2001 avec La Vie à la folie, un drame sur la rencontre dans un hôpital psychiatrique de deux adolescents dépressifs.
Après l’oscarisé Once en 2007 et New York Melody en 2014, qui mettait en scène Keira Knightley et Mark Ruffalo tous deux éprouvés par le monde de la musique new-yorkais, John Carney fait avec Sing Street une nouvelle incursion dans le film musical. Pour ce nouveau film, le réalisateur avait toutefois envie de s’impliquer de manière plus personnelle : « Je ne voulais pas tourner un film musical sans raison valable », confie-t-il. « Je voulais raconter un épisode de ma vie suffisamment intéressant pour que j’aie envie d’en parler. Et je souhaitais que cette histoire soit sincère et personnelle ».
John Carney était le bassiste du groupe irlandais de rock The Frames entre 1991 et 1993. Il réalisa leurs clips vidéo.
Entre récit initiatique et spectacle festif, entre l’énergie de la musique et la grisaille d’une Irlande en crise, le film rappelle les meilleurs moments des Commitments (1991). Comme le fameux film d’Alan Parker, on se laisse charmer par une clique de gentils paumés, de farfelus et autres zozos mal finis tout aussi joyeusement incarnés — la palme au frangin chevelu, mentor du héros, à la fois drôle et émouvant. Leurs tâtonnements artistiques, inspirés par Duran Duran, The Cure et bien d’autres, nous font affectueusement revisiter tout un pan des eighties. Le réalisateur John Carney, agréable faiseur dans ses films précédents Once et New York Melody, réussit là son œuvre la plus personnelle, en équilibre gracieux entre cinéma d’auteur et divertissement populaire. — Cécile Mury (Télérama)
Autres critiques :
http://larepubliqueducinema.com/sing-street-feel-good-movie-good-movie
http://www.avoir-alire.com/sing-street-la-critique-du-film-deauville-2016
Liens film :
http://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=19560102&cfilm=227018.html
http://www.rollingstone.fr/sing-street-le-rock-na-pas-dage/
Irlande dans les années 80, la musique rock, l’adolescence, le dépassement de soi
http://books.openedition.org/enseditions/1811
http://www.myireland.fr/quelles-sont-les-differences-entre-lirlande-du-nord-lirlande-du-sud/
https://fr.wikipedia.org/wiki/Rock_irlandais
http://ecoledelamer.free.fr/psydlado1.html