Réalisateur : Andrea Jublin
Après des études en sciences politiques, il suit l’art dramatique au Théâtre de Gênes et participe à plusieurs productions. Il part ensuite à Los Angeles où il étudie la mise en scène avant de rentrer à Rome pour prendre des cours d’écriture de scénario. Il est reconnu en Italie en tant qu’acteur comique et crée en 2002 la Compagnia di Cinema Indipendente. Il commence sa carrière de metteur en scène en réalisant des courts métrages dont Il supplente (2007), nommé l’année suivante aux Oscars dans la catégorie meilleur court métrage. Banana est son deuxième long métrage après Ginestra en 2002.
Filmographie réalisateur
2007 Il supplente (cm)
2002 Ginestra
Interview Andrea Jublin :
http://italien.univercine-nantes.org/interview-dandrea-jublin-realisateur-de-banana/
Avoir alire
http://www.avoir-alire.com/banana-la-critique-du-film
Ciéscribe cinéma et livres du monde entier à portée d’un clic
https://www.cinescribe.fr/?p=3512
La Croix
http://www.la-croix.com/Culture/Cinema/Banana-etre-heureux-malgre-obstacles-2016-11-30-1200806867
Le Nouvel Observateur
♥♥ « Banana », par Andrea Jublin. Comédie italienne, avec Marco Todisco, Beatrice Modica (1h24).
Oui, cet ado en butte aux vexations de ses copains est sympa. Oui, il est nul en foot, mais il essaie. Oui, à force d’y croire, il réussira peut-être à conquérir le cœur de sa belle. On comprend le but de cette comédie joyeuse : prouver que la vie est belle, et lancer un message d’optimisme.
Andrea Jublin, dont c’est le deuxième film (après « Ginestra », 2002), regarde le monde des jeunes avec une tendresse qui fait penser à Tati et à Disney (drôle de mélange). Mais les bons sentiments font-ils un bon film ? Un film sympa, en tout cas. François Forestier.
Le Journal du Dimanche
Banana d’Andrea Jublin avec Marco Todisco, Beatrice Modica. 1h40.
Adolescent rondouillard et timide, Banana est fan de foot et vénère l’équipe brésilienne. Comme elle, le petit Italien voudrait donner du bonheur à ceux qui l’entourent. A sa sœur, archéologue en quête de ruines à fouiller et de cœur à partager, à sa mère que son père ne regarde plus. Et à la jolie punkette de sa classe, qui a besoin d’une bonne note et qu’en bon camarade, il décide de faire réviser. Avec beaucoup d’humour et une bonne humeur réjouissante, Andrea Jublin nous fait voir la vie à travers les yeux d’un gamin trop jeune pour renoncer à ses illusions. L’occasion de se moquer gentiment du trop grand sérieux et du pessimisme forcené des adultes, tout en rappelant que l’enfance peut, lui aussi, être un monde impitoyable. Barbara Théate.
Pourquoi ce titre Banana ?
Le réalisateur Andrea Jublin explique le choix de son titre, Banana : « J’ai choisi «Banana» parce qu’en Italie il est courant de dire de quelqu’un qui ne sait pas jouer au foot qu’il a un «pied de banane», c’est-à-dire tordu, courbé comme une banane. Et il se trouve justement que ce jeune garçon, le personnage principal du film, voudrait être capable de bien jouer au foot, d’autant plus qu’il s’est construit toute une philosophie du «qu’est-ce que c’est que bien jouer au foot» qui pour lui serait de jouer comme les brésiliens. Malheureusement chaque fois qu’il se retrouve à devoir tirer dans les cages pour marquer, il envoie le ballon par-dessus le mur du terrain et il atterrit dans le jardin d’un fou qui ne peut s’empêcher de détruire ce ballon, avant de le renvoyer, ce qui vaut à Banana de se faire systématiquement disputer par ses camarades de jeu. »
La fiche pédagogique du film par le festival Ciné Junior 2016 :
http://www.cinemapublic.org/IMG/pdf/banana.pdf
Brève histoire de la comédie à l’italienne :
http://www.cineclubdecaen.com/analyse/comedieitalienne.htm
L’univers du Petit Prince, œuvre citée dans le film, et très appréciée du réalisateur :
Dossier d’accompagnement du Festival européen d’éducation
http://www.festivalfilmeduc.net/IMG/pdf/DOSSIER_PEDAGOGIQUE_BANANA_DEF_2.pdf