Les racines du monde (2021)
Synopsis
Faire entendre la voix des nomades
Amra, 12 ans, vit en Mongolie au rythme du troupeau familial dans une yourte traditionnel. Cependant, il rêve de devenir chanteur. L’occasion lui est donné quand à l’école il a la possibilité de s’inscrire à la célèbre émission de télévision Mongolia’s got talent.. Son père, chef des derniers nomades, lui, se bat contre les entreprises privée étrangères exploitant l’or sur les terres de ses pâturages. Suite à un dramatique accident, Amra décide, avec ses moyens, de poursuivre le combat de son père.
Thématiques et pistes pédagogiques
Tradition/modernité, économie/écologie, paysages de Mongolie, documentaire/fiction, mode de vie nomade
Documents à télécharger et supports pédagogiques
Ils ont fait le film
Byambasuren Davaa est née en en 1971 en Mongolie. Après avoir travaillé 5 ans pour la télévision nationale en tant qu’assistante réalisatrice, elle étudie le droit international puis débute des études de cinéma à l’université des arts de Oulan-Bator, la capitale mongole.
En 1999, elle s’envole pour l’Allemagne où elle se spécialise dans le cinéma documentaire, à Munich. C’est au sein de son école qu’elle réalise son premier long métrage, L’histoire du chameau qui pleure. Ce film de fin d’études, présenté comme une fiction, sera nominé aux oscars dans la catégorie meilleur documentaire. L’histoire -les efforts d’un violoniste pour émouvoir une chamelle qui refuse son lait à son bébé- est filmée en décors réels dans le désert de Gobi et les personnages sont des non professionnels jouant leur propre rôle.
En 2005, Le Chien jaune de Mongolie reprend un dispositif similaire : la réalisatrice tourne dans les steppes mongoles avec une véritable famille de nomades. La simplicité du scénario laisse toute sa place au quotidien, à ses gestes, précis et fascinants. Ces images révèlent la fragilité de ce mode de vie condamné à s’éteindre et prennent une dimension de témoignage.
En 2009, elle réalise Les Deux chevaux de Gengis Khan avec la chanteuse Urna Chahar Tugchi en tête d’affiche. Ce troisième opus est sélectionné aux Festivals de Locarno, Los Angeles et Busan.